Pairing
Les
deux font la paire
Et avec ça on boit quoi ? La question a l’air anodine, mais on finit souvent par s’arracher les cheveux en essayant de trouver l’accord parfait sur un plat.
Une solution : jouer le contraste.
Sushis et sherry
Gravelax et whisky
Jambon Iberico
et Gueuze
Saint-Marcellin
et vin blanc
Poulet Vindaloo
et rosé
Frites et CHAMPAGNE
Sésame, ouvre-toi
Pour les vins pétillants, notamment les champagnes, aussi festif que cela puisse être, faire sauter le bouchon est vivement déconseillé. La quantité de gaz et de mousse qui s’échappe fait perdre son goût au précieux vin, sans compter qu’un bouchon projeté à 40 km/h peut être dangereux… L'idéal est de retirer le muselet, puis de faire tourner le bouchon sur lui-même en le maintenant avec le pouce et en inclinant la bouteille.
Un peu de luxe dans le train-train du quotidien ? Sur des frites parfaitement cuites, rien de tel qu’un champagne – blanc de blanc de préférence avec ce qu’il faut de chardonnay pour lui donner de la rondeur – qui donnera la réplique au gras de la friture pour un accord à couper le souffle.
Cornet de bulles
Frites et champagne
Chez les joyeux écossais, on sait bien que le whisky se déguste d’autant mieux en compagnie de quelques plaisirs de bouche. Single malt tourbé ou ‘Highland’ tout en rondeur, leur puissance va littéralement se fondre dans l’onctuosité du saumon.
Au milieu coule une rivière
Gravelax et whisky
Sur le combo iodé et sucré du sushi, le sherry vient faire parler sa richesse oxydative et apporter un contrepoint délicat au caractère affirmé du poisson cru. Âmes sensibles s’abstenir, on est sur du tranché, du profond, du radical qui vous fait monter aux yeux des larmes de joie.
Sushis et manzanilla sherry
Sherry chéri
Conseil de Pro
Les boissons sucrées accompagnent parfaitement les aliments épicés et salés. Les boissons acides sont toujours un bon choix, surtout avec les fruits de mer ou les salades. Par contre, les aliments amers n'aiment pas les boissons amères !
Trésor national belge trop souvent sous-estimé, la Gueuze est une jolie surprise sur les viandes ou les salaisons. Pure, légèrement acide et superbe de rondeur, elle met en valeur comme aucune autre le fondant et le gras d’une entrecôte autant que d’un jambon cru.
À la belge
Jambon Iberico et Gueuze
Sésame, ouvre-toi
Avec les bouchons classiques, l’important est d’opérer une extraction parallèle au goulot. En clair, il ne faut pas tordre le bouchon afin d’éviter qu’il ne casse. Faites également attention à introduire la lame du tire-bouchon suffisamment profondément, mais sans pour autant la faire ressortir de l’autre côté, sous peine de vous retrouver avec des morceaux de liège dans le vin.
Face au crémeux d’un fromage à pâte molle, les tanins d’un vin rouge ont tout l’air d’une contradiction dans les termes. Alors qu’un blanc un peu ample, avec une pointe d’acidité et sans trop d’arômes fruités, ouvrira des horizons de douceur et d’harmonie incomparables. Une approche encore plus pertinente sur les pâtes dures associées aux blancs secs…
L’autre couleur du fromage
Saint-Marcellin et vin blanc
Du jour au lendemain
Quand le vin est tiré, il faut le boire. Oui et non. On n’est jamais obligé de finir une bouteille et le plaisir d’un verre en solo ne doit être refusé à personne. La plupart des vins se conservent parfaitement un jour ou deux après l’ouverture et certains s’améliorent même grâce à l’oxydation qui leur permet de développer pleinement leurs arômes. On peut aussi utiliser une pompe à air qui évitera les impuretés, parfois présentes sur le bouchon, de contaminer le vin. Pour les grands crus ou pour prolonger la durée de conservation, il existe même des systèmes à base de gaz argon qui préservent parfaitement le liquide pendant plusieurs semaines.
Le mélange vindaloo est la star de Goa. Fier de son double héritage indien et portugais, il mérite une boisson de choix pour mettre en valeur toute sa palette aromatique. Sur ce curry parfumé, le rosé sera parfait. Pas trop de tanins qui bloquent les saveurs, mais suffisamment de caractère pour répondre à la puissance des épices.
La vie en rose
Poulet Vindaloo et rosé
Pairing
Les deux
font la paire
Et avec ça on boit quoi ? La question a l’air anodine, mais on finit souvent par s’arracher les cheveux en essayant de trouver l’accord parfait sur un plat.
Une solution : jouer le contraste.
Un peu de luxe dans le train-train du quotidien ? Sur des frites parfaitement cuites, rien de tel qu’un champagne – blanc de blanc de préférence avec ce qu’il faut de chardonnay pour lui donner de la rondeur – qui donnera la réplique au gras de la friture pour un accord à couper le souffle.
Cornet de bulles
Frites et champagne
Sésame, ouvre-toi
Pour les vins pétillants, notamment les champagnes, aussi festif que cela puisse être, faire sauter le bouchon est vivement déconseillé. La quantité de gaz et de mousse qui s’échappe fait perdre son goût au précieux vin, sans compter qu’un bouchon projeté à 40 km/h peut être dangereux… L'idéal est de retirer le muselet, puis de faire tourner le bouchon sur lui-même en le maintenant avec le pouce et en inclinant la bouteille.
Chez les joyeux écossais, on sait bien que le whisky se déguste d’autant mieux en compagnie de quelques plaisirs de bouche. Single malt tourbé ou ‘Highland’ tout en rondeur, leur puissance va littéralement se fondre dans l’onctuosité du saumon.
Au milieu coule une rivière
Gravelax et whisky
Sur le combo iodé et sucré du sushi, le sherry vient faire parler sa richesse oxydative et apporter un contrepoint délicat au caractère affirmé du poisson cru. Âmes sensibles s’abstenir, on est sur du tranché, du profond, du radical qui vous fait monter aux yeux des larmes de joie.
Sherry chéri
Sushis et manzanilla sherry
Trésor national belge trop souvent sous-estimé, la Gueuze est une jolie surprise sur les viandes ou les salaisons. Pure, légèrement acide et superbe de rondeur, elle met en valeur comme aucune autre le fondant et le gras d’une entrecôte autant que d’un jambon cru.
À la belge
Jambon Iberico et Gueuze
Conseil de Pro
Les boissons sucrées accompagnent parfaitement les aliments épicés et salés. Les boissons acides sont toujours un bon choix, surtout avec les fruits de mer ou les salades. Par contre, les aliments amers n'aiment pas les boissons amères !
Sésame, ouvre-toi
Avec les bouchons classiques, l’important est d’opérer une extraction parallèle au goulot. En clair, il ne faut pas tordre le bouchon afin d’éviter qu’il ne casse. Faites également attention à introduire la lame du tire-bouchon suffisamment profondément, mais sans pour autant la faire ressortir de l’autre côté, sous peine de vous retrouver avec des morceaux de liège dans le vin.
Face au crémeux d’un fromage à pâte molle, les tanins d’un vin rouge ont tout l’air d’une contradiction dans les termes. Alors qu’un blanc un peu ample, avec une pointe d’acidité et sans trop d’arômes fruités, ouvrira des horizons de douceur et d’harmonie incomparables. Une approche encore plus pertinente sur les pâtes dures associées aux blancs secs…
L’autre couleur du fromage
Saint-Marcellin et vin blanc
Le mélange vindaloo est la star de Goa. Fier de son double héritage indien et portugais, il mérite une boisson de choix pour mettre en valeur toute sa palette aromatique. Sur ce curry parfumé, le rosé sera parfait. Pas trop de tanins qui bloquent les saveurs, mais suffisamment de caractère pour répondre à la puissance des épices.
La vie en rose
Poulet Vindaloo et rosé
Du jour au lendemain
Quand le vin est tiré, il faut le boire. Oui et non. On n’est jamais obligé de finir une bouteille et le plaisir d’un verre en solo ne doit être refusé à personne. La plupart des vins se conservent parfaitement un jour ou deux après l’ouverture et certains s’améliorent même grâce à l’oxydation qui leur permet de développer pleinement leurs arômes. On peut aussi utiliser une pompe à air qui évitera les impuretés, parfois présentes sur le bouchon, de contaminer le vin. Pour les grands crus ou pour prolonger la durée de conservation, il existe même des systèmes à base de gaz argon qui préservent parfaitement le liquide pendant plusieurs semaines.